Par conséquent:
il
faut se péoccuper de la vitesse, de l'altitude et de
l'attitude de l'avion dans l'air, ainsi que son cap.
Si l'avion ne va pas assez vite, il décroche et tombe au
sol:
DANGER
Si l'avion va trop vite, il va subir des dégats qui pourront
aller jusqu'à la désintégration en
vol:
DANGER
Si l'avion vole trop bas, il va percuter le relief ou un
bâtiment:
DANGER
Si l'avion est trop cabré, trop incliné etc... il
va décrocher ou le pilote va en perdre le
contrôle:
DANGER
Si l'avion ne sait pas où il va, il risque de percuter une
montagne ou n'importe quel obstacle:
DANGER
Toutes ces remarques peuvent paraitre futile: il suffit de regarder
devant soi pour ne pas percuter la montagne! Pourtant, même
pour un pilote expérimenté, il est facile de se
laisser surprendre par le mauvais temps et se retrouver dans un nuage
ou dans la brume. De plus, les pilotes professionnels sont
obligés de voler et de poser leur avion quelquesoient les
conditions météo. On imagine mal attendre des
heures dans un avion de ligne à cause de quelques nuages. Il
est donc nécessaire au pilote de conserver la maitrise de
son appareil, même s'il ne voit pas plus loin que le nez de
l'avion. Par conséquent, il faut chercher ces infos sur le
tableau de bord.
Le tableau de bord est tellement rempli d'instruments qu'il semble
difficile de les regarder tous en même temps. C'est pourquoi
tous les instruments sont noirs avec une aiguille
généralement blanche, le contraste noir/blanc
étant le plus repérable. Il est donc possible de
regarder dehors et de se concentrer sur sa trajectoire dans les airs,
tout en repérant du coin de l'oeil le mouvement de
l'aiguille d'un instrument quelconque. De plus, les instruments les
plus importants sont disposés en T. Cette configuration est
la même sur tous les avions depuis plus d'un demi
siècle.
Durant toute la durée du vol, lorsque les yeux du pilote sont
dirigés dans le cockpit, son regard devra se concentrer sur
l'instrument central (l'horizon artificiel). Ensuite, il devra lire les
instruments principaux désignés par le T sur la photo,
sans oublier de toujours lire l'horizon artificiel à chaque fois.
Viendra ensuite le moment où le pilote devra lire les autres
instruments pour naviguer, vérifier le bon fonctionnement du/des
moteur(s). Mais il ne devra JAMAIS lire 2 instruments secondaires
à la suite sans passer par les instruments principaux.
Cela peut sembler bien compliqué. Mais en aviation, chaque
règle écrite l'est pour une bonne raison. Ne pas la
respecter, c'est l'accident. Toutes ces règles sont
inspirés d'un siècle d'histoire...